Après avoir assisté au premier Grand Prix 2023 de MotoGP, avec un tout nouveau format pour les week-ends, Stefano Domenicali, le propriétaire de la F1, a été inspiré. Il a souhaité, lui aussi, révolutionner sa discipline, en supprimant les essais libres pour offrir plus de sessions à enjeu.

Deux séances de qualifications sur un week-end

Une éventualité qui fait grincer des dents les ingénieurs, pour qui ces séances de roulage sont capitales pour la récolte de données, mais potentiellement ennuyeuse pour le grand public. C’est ce qu’a avoué Fred Vasseur, directeur chez Ferrari : « Je peux imaginer que pour les spectateurs, si vous ne connaissez pas le niveau de carburant, le mode moteur, etc. C’est probablement un peu ennuyeux. »

Mais la F1 aurait trouvé un format qui arrange tout le monde, qui conserve une séance d’essais libres. « Pour une fois, je pense que toutes les équipes étaient d’accord, ce n’est pas souvent le cas, donc il faut sauter dessus ! », a appuyé Fred Vasseur. Alors, voici à quoi pourrait ressembler ce tout nouveau format sur un week-end de course, qui pourrait être testé dès le Grand Prix d’Azerbaïdjan (du 28 au 30 avril).

Le vendredi : essais libres et qualifications

Le premier jour du Grand Prix serait comme un week-end où une course sprint prend place, avec une séance d’essais libres et une séance de qualifications. En revanche, cette séance de qualifications serait bien pour déterminer la grille de départ de la course principale du dimanche, et non celle de la course sprint.

Le samedi : qualifications et course sprint

Le deuxième jour serait lui consacré entièrement à la course sprint, avec une séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course sprint, puis la course en elle-même.

Le dimanche : la course

Le dernier jour du Grand Prix resterait lui aussi inchangé, avec la traditionnelle course du dimanche.