Notre équipe vient de trouver ce post sur le propos « la formule 1 ». Avec plaisir nous vous en donnons l’essentiel plus bas.
Le titre (Lewis Hamilton, un futur pilote Ferrari tenté de balancer sa dernière saison avec Mercedes ?) est évocateur.
L’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.
Il n’y a aucune raison de ne pas croire de la fiabilité de ces infos.
Lewis Hamilton n’a pas résisté à l’attraction Ferrari, et inversement. Le septuple champion du monde, tombé dans un véritable trou d’air chez Mercedes depuis deux saisons, s’est associé à l’écurie la plus glorieuse de la Formule 1, à la recherche elle aussi de son lustre d’antan depuis plus longtemps encore : 2007 pour ce qui est de son dernier titre Pilotes, 2008 pour le dernier sacre Constructeurs. Un rapprochement en forme d’alchimie qui permet à l’un comme l’autre de combler leurs vides respectifs et de reprendre possession d’un espace médiatique vampirisé par le binôme Red Bull – Max Verstappen. Créer l’événement était quelque part leur premier objectif et de ce côté c’est réussi.
Hamilton chez Ferrari : pourquoi si vite, pourquoi si tôt ?
L’effet de surprise aidant, la loupe grossissante des réseaux sociaux comme allié, la hype a dépassé tout ce qui a pu exister jusque-là. Même Michael Schumacher, en annonçant son départ pour Maranello, lors de l’été 1995, n’avait pas suscité autant de ferveur et d’excitation en Italie. Si l’Allemand de Benetton était en route pour son deuxième titre, beaucoup doutaient de sa capacité à réussir chez les Rouges. Et nombre de fans voyaient surtout en lui le responsable de la mise à l’écart de Jean Alesi, sommé de partir.
Rendez-vous en 2026
Evidemment, LH44 avait la partie facile avec son CV XXL. Et il peut se frotter les mains : il s’est acheté du temps comme il n’aurait pu le faire nulle part ailleurs. Trois ans, sans doute, parce que, quels que soient ses résultats en 2024, chaque situation avec Charles Leclerc, en piste ou en coulisses, fera parler de lui et ajoutera de l’impatience. Il ne sera pas le présent de Mercedes mais le futur de Ferrari. Parce que 2025 sera pour lui une saison de découverte, d’adaptation lors de laquelle tout sera relativisé ; disons-le, une année de transition due à une monoplace étroitement dérivée du modèle 2024, avant le grand virage réglementaire. Pour lui, tout ne sera donc réellement en place qu’à partir de 2026, avec une « rossa » entièrement redessinée, modifiée selon ses souhaits réalisables.
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Une chose est sûre : les tifosi l’ont déjà adopté et le considèrent comme l’un des leurs. Comme ils l’avaient fait précédemment avec Alain Prost, Michael Schumacher, Fernando Alonso et Sebastian Vettel, transférés en tant que champions du monde. Lewis Hamilton pilotera donc « à la maison » dès le week-end du 19 mai à Imola, et celui du 1er septembre, à Monza. Où Alain Prost s’était comporté comme un pilote des Rouges en laissant tomber son trophée dans la foule, au pied du podium, sous le regard interloqué de son patron de chez McLaren, Ron Dennis.
Lewis Hamilton offrait jusque-là un show au tifosi – un burn au guidon de sa Ducati – en arrivant dans le « Temple de la vitesse » tous les ans, et il serait étonnant qu’il ne fasse pas un clin d’œil en direction du peuple rouge en Emilie-Romagne…
Alonso, exemple à double titre
La tête déjà ailleurs, « King Lewis »‘ va sentir cette fièvre monter toute la saison – parce que Ferrari a des supporters partout -, et la question est de savoir si à un moment son engagement avec Mercedes n’en sera pas altéré. Il jure que non – « je suis motivé comme jamais » assène-t-il, comme il avait juré fidélité aux Gris en août dernier – mais il faudra vérifier dans les faits. Deux hypothèses : soit la W15 lui permettra de se battre devant à chaque course, auquel cas il sera focus, avec un statut de n°1 renforcé s’il a une chance de 8e titre, soit il finira en pente douce pour mieux recharger les batteries.
Il avait roulé à bloc jusqu’au bout en 2012, mais qui ne comprendrait pas qu’il lâche du lest en la circonstance ? A 37 ans, au bout de ses années Ferrari et de son énergie, Michael Schumacher avait coupé pendant trois ans. Au même âge, Fernando Alonso avait aéré son agenda pendant deux saisons. On a découvert l’an dernier un Lewis Hamilton essoufflé à la radio, transpirant à sa sortie de voiture. Pourquoi échapperait-il à cette tentation d’en faire moins ?
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Bien sûr, on n’en est pas là, mais Alonso avait « balancé » sa dernière année de contrat chez Renault en 2009, et Vettel avait fini en roue libre chez Red Bull en 2014, débordé par un Daniel Ricciardo qui n’avait pas son talent.
En activant sa clause libératoire, Lewis Hamilton s’est obligé à gérer une saison entière de spéculation, d’interprétation, d’extrapolation sur sa motivation. On peut rappeler le précédent Alonso, annoncé fin 2005 par McLaren plus d’un an avant son transfert. L’Espagnol avait bénéficié de tout le soutien de Renault pour remporter son second titre de champion du monde. Hamilton et Mercedes ne laisseront pas passer l’opportunité de conclure en beauté. Enfin, si Red Bull a pris un mauvais virage avec sa RB20.
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