En parcourant internet nos rédacteurs ont relevé un texte qui va vous plaire. Son thème est « la formule 1 ».
Son titre (« La F1, c’est ici et maintenant »: on a rencontré l’organisateur du Grand Prix de France Historique au Castellet) est sans ambiguïté.
Il n’y a pas de raison de ne pas croire de la fiabilité de ces infos.
L’article a été publié à une date notée 2023-04-04 02:31:00.
Le Grand Prix de France est mort, vive le Grand Prix de France Historique! Transplantée de Magny-Cours au Castellet en 2021 pour devenir le préambule du GP bleu, blanc, rouge dorénavant rayé de la carte, la déclinaison vintage prolonge sa trajectoire en terre varoise. Parce que, comme tout ancêtre qui se respecte, ces F1 d’hier et d’avant-hier n’oublient pas d’où elles viennent, contrairement à leurs jeunes héritières fonçant aujourd’hui sur les pistes tracées par les billets verts de l’Oncle Sam et les pétrodollars du Moyen-Orient. Ce week-end, vendredi, samedi, dimanche, la nostalgie trônera à nouveau en pole position. Le circuit Paul Ricard enclenche la troisième pour remonter le temps, revisiter près d’un demi-siècle de sport auto. Qu’on se le dise: c’est une occasion unique de voir des Formule 1 rouler des mécaniques dans l’Hexagone en 2023. Encore une fois, Laurent Vallery-Masson sera au four et au moulin. Organisateur mais aussi acteur puissance 2, engagé sur une F2 et une F3, le maître d’œuvre présente les réjouissances vrombissantes à venir.
À quel moment le feu vert s’est-il allumé pour ce troisième acte varois du Grand Prix de France Historique?
Ça s’est décidé dans le courant de l’été 2022, quelque temps après l’édition précédente. Compte tenu de l’arrêt du Grand Prix de France de Formule 1 avec lequel nous avions scellé un partenariat, il a fallu trouver d’autres accords. Désireux de prolonger une présence de la F1 ici, le circuit Paul Ricard a pris le relais, tout naturellement. Il s’est associé avec nous pour la conception, l’organisation et la promotion de l’événement.
Avec un changement de date à la clé. Pourquoi avoir choisi le week-end de Pâques?
Pour une raison évidente. Vous n’êtes pas sans savoir que les 24 Heures du Mans vont célébrer leur centenaire au mois de juin. Je ne voyais pas comment nous pouvions proposer aux passionnés de sport auto quelque chose d’attractif durant cette période jalonnée de deux temps forts, les 24 Heures (10-11 juin, ndlr) et Le Mans Classic (29 juin-2 juillet). À quoi bon un tel chevauchement? Chaque événement doit trouver sa place au calendrier. Voilà, la réflexion conduite avec le circuit Paul Ricard a vite débouché sur ce créneau en début de saison. Un moment où la concurrence des activités nautiques et des plages varoises est moindre, a fortiori.
Ce déménagement au printemps s’accompagne d’une politique tarifaire revue à la baisse. Avez-vous mesuré un impact sur les réservations?
Oui, un impact très fort. Par rapport à 2022, le taux de remplissage est d’ores et déjà trois fois supérieur. Le pass week-end proposé à 30 euros en prévente a connu un franc succès. Même engouement pour les packs VIP: ceux du samedi ont tous trouvé preneur, et il en reste une petite poignée à saisir pour le dimanche. Si on veut que cet événement soit vraiment populaire, il faut retourner la pyramide des tarifications. Le circuit Paul Ricard partage cette volonté. Ensemble, nous avons trouvé des solutions pour financer certains moyens de promotion, certaines animations. Pour permettre aux fans de venir vivre l’expérience en famille. Il n’y a pas que le pass week-end à 30 euros. Il y a aussi la gratuité pour les moins de 16 ans. En outre, le billet d’entrée donne accès partout: paddock, toit terrasse… Et il n’est pas nominatif. Une personne peut s’en servir le samedi puis le transmettre à un ami, un proche, pour le dimanche.
Quelle affluence espérez-vous?
La semaine dernière, le cap des 12.000 entrées payantes a été franchi. Le rythme des réservations allait crescendo, encore et toujours. Donc l’objectif de réunir plus de 20.000 personnes sur le site est plus qu’atteignable. Vous savez, pour les fans, c’est une occasion unique de voir des Formule 1 historiques et modernes courir sur le sol français en 2023. La F1, c’est ici et maintenant!
Justement, quoi de neuf côté course?
Cette fois, il s’agit de l’ouverture de la saison pour la série BOSS GP réunissant les F1 des décennies 90 et 2000. Le public va à nouveau vibrer au son envoûtant des moteurs V8 et V10 de l’époque. Le plateau des légendes des années 70 et 80, quant à lui, fera cohabiter des F1 et des F2. À l’étage inférieur, on enclenche la vitesse supérieure en accueillant la quatrième édition de la très officielle FIA Historic F3 European Cup organisée auparavant à Zandvoort. Plus de 35 Martini, Chevron, March et Ralt, entre autres, sont attendues sur la grille de départ. Enfin, nous ferons un clin d’œil au centenaire des 24 Heures du Mans à travers les 6 Heures V de V du GPFH. Une nouvelle épreuve semi-nocturne qui permettra d’admirer quelques modèles iconiques des catégories GT, Tourisme et Sport Prototypes. Top départ samedi à 18h!
Et côté paddock?
Les spectateurs pourront arpenter un village des exposants plus vaste et plus varié. Diverses animations jalonnent le programme. Et puis chaque course s’achèvera au cœur du paddock où seront implantés le parc fermé d’arrivée et le podium, pour accentuer la proximité avec le public.
Quels pilotes connus figurent à l’affiche?
Certains vont dégourdir leurs semelles en course. Jean Alesi, le nouveau président du circuit Paul Ricard, partagera le volant d’une Lotus Elan lors des 6 Heures V de V, par exemple. Le Brésilien Antonio Pizzonia (20 GP disputés entre 2003 et 2005 sur Jaguar et Williams) cravachera une F1 dans les rangs du BOSS GP. Parmi les engagés ici et là, on trouve aussi Eric Hélary et Soheil Ayari. Certains autres rouleront en démonstration, tels Yannick Dalmas, au volant de son ancienne AGS, et Franck Montagny. Et vous pourrez également croiser d’illustres visiteurs: René Arnoux, Jean-Pierre Jarier, Gérard Larrousse, Jean-Louis Schlesser… Du beau monde!
Essais libres et qualificatifs vendredi 7 avril de 9h à 19h30; essais qualificatifs et 6 courses samedi 8 avril de 9h30à minuit; 5 courses dimanche 9 avril de 9h à 17h30.
Les tarifs.- 40 euros le pass week-end 3 jours; 25 euros le samedi; 20 euros le dimanche (gratuit pour les moins de 16 ans).