Le pilote d’essai de Ferrari, Shwartzman, est prêt à répondre aux exigences de Ferrari en matière de jeunes pilotes pour les séances d’essais en 2022, en participant à deux séances FP1 lors des neuf dernières courses.

Le champion 2019 de la FIA F3 sera engagé avec une licence israélienne après que la FIA ait interdit aux pilotes d’utiliser des drapeaux russes à la suite de l’invasion de l’Ukraine en février dernier.

Shwartzman a pris part aux essais de fin de saison de la F1 à Abu Dhabi, pilotant à la fois pour Ferrari et pour l’équipe cliente Haas, mais il n’a pas encore fait ses débuts en F1 le week-end.

« Je suis un peu excité par l’idée », a déclaré Shwartzman dans une interview accordée à Autosport dans les locaux de Ferrari à Maranello. « Je ne sais pas encore exactement à quels événements je serai en piste, mais ce sera sans aucun doute un bon moment.

« Je suis fier de pouvoir conduire une Ferrari lors d’un week-end de course, et également très intéressé par la vérification du travail de corrélation effectué avec les ingénieurs dans le simulateur.

« Nous avons passé tant d’heures à améliorer la voiture virtuelle et à la rendre aussi proche de la réalité que possible. Maintenant, je suis impatient de voir les résultats de ce travail de première main. »

Shwartzman n’a pas concouru à temps plein cette année, se concentrant plutôt sur le travail de soutien aux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz après avoir quitté la Formule 2 à la fin de la saison dernière.

Ferrari a investi massivement dans un nouveau simulateur qui a été mis en service pour la saison 2022 après des essais à la fin de l’année dernière.

Shwartzman a déclaré que l’absence de programme de course cette année lui a permis une « immersion totale » dans l’équipe de course de Ferrari, ses fonctions de simulateur étant complétées par des essais privés dans des machines de F1 récentes.

Il a précisé que son objectif reste d’obtenir un siège en F1 dans un avenir proche, mais qu’il était « un peu tôt » pour lui et Ferrari de prendre une décision sur ses projets pour 2023.

« Je ferai de mon mieux pour avoir une chance », a déclaré Shwartzman. « J’espère évidemment que le travail que je fais cette saison me sera utile.

« Honnêtement, je n’ai pas vraiment de plan B, du genre que si je ne vais pas en Formule 1, il y aura déjà un projet alternatif. Parfois, je pense à ce que je pourrais faire, mais aujourd’hui, je suis totalement concentré sur la Formule 1. »

Ferrari a confirmé en avril que Shwartzman passerait à une licence israélienne afin de s’assurer qu’il reste disponible pour d’éventuelles opportunités en F1, y compris les sorties d’essais prévues. Shwartzman est qualifié car il est né à Tel Aviv et a passé les trois premières années de sa vie en Israël.

« J’ai évidemment toujours eu un passeport israélien, et pour cette raison, lorsque la situation entre la Russie et l’Ukraine s’est aggravée, j’ai décidé de demander une licence en Israël », a déclaré Shwartzman.

« Après tout, je veux être pilote, atteindre la Formule 1 est mon seul objectif et, en attendant que les autorités du sport automobile prennent les décisions qu’elles ont alors prises, le besoin s’est immédiatement fait sentir en moi de m’assurer que j’étais à nouveau disponible si Ferrari avait besoin de me mettre dans la voiture ».

« Nous avons réagi rapidement pour ne pas manquer d’opportunités potentielles ».