Ce post ayant pour sujet « l’automobile » circule sur le web, nous avons voulu vous le divulguer ci-après.
Le titre suggestif (Father Divine était l’un des personnages les plus pittoresques de la communauté noire américaine) en dit long.
L’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.
La crédibilité est donc élevée concernant cet éditorial.
Sachez que la date d’édition est 2023-11-20 23:29:00.
Texte dont il s’agit :
Avait-il quatre-vingt-dix ans ? Cent ans ? Nul ne le savait, et certainement pas lui-même. Lorsqu’on lui posait la question, il refusait en tout cas de répondre. Un prophète n’est-il pas éternel ?
Mais si l’esprit du » Père Divin » vit toujours, son corps, lui, est mort. Il s’est éteint vendredi dans sa très luxueuse propriété de Philadelphie, entouré de ses » anges » les plus proches et de sa seconde compagne, » Mère Divine « , une Canadienne blanche qu’il avait épousée en 1946. Son premier mariage remonte à 1882.
Avec Father Divine, c’est plus qu’un pittoresque figure de la communauté noire américaine qui disparaît. Pittoresque, il l’était certes, avec ses capes d’hermine, ses Cadillac d’un luxe outrancier, ses costumes de soie à 500 dollars, ses bijoux tapageurs. Mais le » Père Divin » incarnait un idéal qui ne pouvait naître que du mépris, longtemps supporté, de la misère, de l’esclavage, du désespoir. Lorsqu’il prêchait la vanité des races, l’immortalité, il redonnait un peu d’espoir à ses frères de couleur. Lorsque, pendant la dépression, il organisait dans Harlem des bureaux de placement, des soupes populaires, c’est un peu de vie qu’il leur donnait alors.
La religion prêchée par Father Divine annonçait un » royaume de la paix » dont il avait une conception très personnelle. On a dit qu’il se prétendait Dieu. » C’est faux, disait-il. Je ne prétends pas être Dieu ; je ne prétends pas ne pas être Dieu. Je dis simplement que des centaines de milliers de gens m’appellent Dieu… «
La carrière de ce prophète avait débuté au début du siècle, en Georgie. Mais il en fut vite chassé. Sa lutte contre la discrimination raciale avait quelque chose de choquant, même s’il arrivait aux racistes blancs d’en rire. Les années 20 le retrouvent à New-York. C’est là qu’il fonde son premier ; paradis « , une sorte de centre de secours populaire. Rapidement les fonds affluent; les » paradis » se multiplient dans les villes de l’Est. On en compte même en Australie et à Zurich.
Mais le métier de prophète est décidément incompatible avec toutes les formes de police. Condamné pour désordre public, il émigre à Philadelphie, tout en continuant de surveiller ses » paradis » new-yorkais, trouvant une trace de justice divine dans la mort du juge qui entendait l’envoyer en prison.
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