Le règlement de la F1 exige qu’il ait 40 points de superlicence d’autres catégories et, à la fin de la campagne 2022, il n’en avait que 32 à son actif.

Mais grâce à sa forme victorieuse en IndyCar, et à ses succès dans d’autres séries, dont sa deuxième place dans la course au titre Indy Lights en 2019, Red Bull a estimé qu’il avait les compétences et l’expérience nécessaires pour courir en F1.

Un argument selon lequel il méritait une dispense était que sa dernière saison en Indy Lights lui aurait donné les points nécessaires pour la superlicence si le championnat avait eu une plus grande participation – ce qui était hors du contrôle de Herta.

Cependant, en raison d’un certain malaise des équipes de F1 quant à l’impact que l’octroi d’une dérogation à Herta aurait sur les autres catégories juniors, l’affaire est devenue extrêmement politique.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, avait été franc lors du Grand Prix d’Italie en déclarant : « Je pense que la force majeure ne peut pas être utilisée pour Herta. Ce serait une approche complètement erronée. Les règlements sont en place afin de protéger notre sport et de s’assurer que nous faisons le bon processus et les bons choix pour notre sport lui-même. »

Ces commentaires ont suscité une réponse de la FIA, qui a indiqué qu’elle ne céderait pas aux pressions extérieures pour toute décision qu’elle pourrait prendre.

« La FIA ne subira aucune pression de la part des équipes pour prendre des décisions sur des questions telles que les points de superlicence. Le président de la FIA a mis en place une gouvernance robuste, et nous nous y conformerons », a déclaré un porte-parole.

Au milieu des indications croissantes, cependant, que la FIA rejetterait la demande, Red Bull a décidé d’abandonner la poursuite de Herta pour le moment.

Herta ira plutôt jusqu’à la dernière année de son contrat chez Andretti en IndyCar en 2023 avant de considérer ses prochaines étapes.

Alors que Herta était conscient que son rêve de F1 était terminé pour le moment, la FIA a officiellement annoncé que sa demande d’exemption de superlicence avait été rejetée.

Un porte-parole de la FIA a déclaré : « La FIA confirme qu’une enquête a été menée via les canaux appropriés qui a conduit la FIA à confirmer que le pilote Colton Herta n’a pas le nombre de points requis pour obtenir une superlicence de la FIA.

« La FIA révise continuellement ses règlements et procédures, y compris en ce qui concerne l’éligibilité à la superlicence, les principaux facteurs pris en compte à ce sujet étant la sécurité, l’expérience et les performances dans le contexte de la filière. »