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Le titre séduisant (David Brabham espère revoir son nom en F1) est évocateur.
Présenté sous le nom «Mickael Guilmeau», le pigiste est positivement connu.
Sachez que la date d’édition est 2022-08-18 04:01:31.
David Brabham, fils du Champion du Monde et créateur de l’équipe éponyme (Jack Brabham), espère revoir un jour son nom sur la grille F1.
Hongrie 1992, si Nigel Mansell remporte son unique titre en F1, c’est également la dernière course d’une équipe mythique de la grille. La Brabham BT60B, propulsée par un moteur Judd, pilotée par Damon Hill, termine à la 11e et dernière place de la course, à quatre tours du vainqueur.
Depuis, le nom a tenté de faire son retour sur la grille F1. Lors de l’appel d’offres de la FIA pour accueillir de nouvelles équipes en 2010, le nom de Brabham apparaît dans la liste. Mais ce n’est pas la famille qui relance la marque mais Franz Hilmer, qui avait acheté les actifs de Super Aguri.
L’homme d’affaires allemand a déposé la marque Brabham Grand Prix. En 2013, la famille Brabham gagne la bataille juridique et obtient une protection juridique dans l’Union Européenne pour garantir que leur nom ne soit pas utilisé sans autorisation par un tiers en sport automobile.
L’envie d’un retour de Brabham en F1
En mai 2018, David Brabham crée, avec l’aide du groupe d’investisseurs Fusion Capital, Brabham Automotive. La marque sort rapidement la BT62. Plus tard, la BT63 voit le jour. Cette dernière court lors de la dernière manche du Fanatec GT2 European Series au Circuit Paul Ricard, en 2021.
Concernant la F1, où l’équipe Brabham a remporté quatre titres pilotes, deux titres constructeurs, mais aussi 35 victoires en 394 Grands Prix, l’idée de revenir sur la grille se fait sentir.
« J’adore regarder la F1 et c’est toujours très sain, même si c’est à peu près un groupe fermé. Pour toute nouvelle équipe qui arrive, c’est probablement presque impossible. Je peux me tromper, mais je pense que les barrières sont assez élevées, sauf si vous êtes un grand constructeur. »
« Mais on dirait que les grands constructeurs ne sont pas vraiment intéressés à faire quelque chose eux-mêmes, ils veulent le faire avec des équipes établies, ce qui rendra probablement encore plus difficile l’arrivée de nouvelles équipes », explique David Brabham à Autosport.
Cependant, David Brabham sait que l’arrivée en F1 ne se fera pas par le biais de Brabham Automotive mais par un branding, à l’image d’Alfa Romeo avec Sauber.
« Le rêve à long terme serait de gagner Le Mans avec une voiture Brabham et de revoir Brabham en F1, mais la F1 ne passera pas par Brabham Automotive, ce serait un lancement de marque distinct », indique-t-il.
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